Casting house sprl

Fonderie d’art & atelier de bijouterie

A PROPOS DE NOUS


Derrière casting house, un homme : Saïd Ahmed Ibrahim. Depuis ses débuts, Saïd Ahmed Ibrahim est un créateur, un travailleur acharné, mais surtout un aventurier plein d’ambition. Ce sont de ses voyages et de sa culture afro-arabe qu’il puise son inspiration et sa créativité pour confectionner des gammes de bijoux uniques. Deux événements majeurs vont impacter sa carrière.

Originaire d’Afrique de l’Est, Saïd suit ses études secondaires à Djibouti. Il obtient un C.A.P de peinture vitrier applicateur de revêtement ainsi qu’un B.E.P de constructeur de bâtiment.
En 1991, ne trouvant pas de travail dans son pays natal, Saïd part à l’aventure et choisit la Belgique comme terre d’accueil.

Arrivé en Belgique, said décide de reprendre ses études et s’inscrit aux cours du soir à l’Institut Saint-Luc dans le but d’obtenir un diplôme d’architecte. La journée, il travaille dans un atelier de menuiserie à Court-Saint-Etienne. Ce rythme soutenu l’épuise rapidement et au bout de six mois, il décide d’abandonner. Il trouve alors un travail dans la société Delforge, avec pour mission de promouvoir le parc d’attractions « Walibi ».
Saïd déménage ensuite à Bruxelles et s’inscrit à une formation de dessinateur en tuyauterie industrielle de l’ORBEM. On lui propose alors un travail sur un chantier mais Saïd qui vient d’un pays chaud, n’en veut plus des chantiers, du froid et de la discrimination dans le monde professionnel. Il est contraint de multiplier les petits boulots.
1994 est l’année de tous les changements pour Saïd. Il se marie, reprend des études de stylisme à l’Institut Bischoffsheim et se rend à la journée portes ouvertes de l’Institut de la Parure et de la Bijouterie arts et métiers. Et là, c’est littéralement une révélation ! Saïd trouve enfin sa vocation : la bijouterie. Il se lance dans une formation de bijoutier ; le matin, il suit des cours de joaillerie, l’après-midi, il se forme au modelage et le soir, il apprend la bijouterie industrielle. Durant 3 ans, il suit trois formations simultanées et travaille en parallèle du jeudi au vendredi dans la restauration.
Ce seront en tout 8 ans de formation en bijouterie que Saïd va suivre : 3 ans de bijouterie, 1 an de modelage, 2 ans de sertissage, 1 an de fonderie par la technique de la cire perdue et 1 an en gemmologie et émaux. Certes, il n’était pas obligé de suivre toutes ces formations mais comme il désirait retourner au pays, il voulait offrir des services de bijouterie les plus complets possible.
Saïd termine ses études avec la plus haute distinction. Il repart à l’aventure, mais cette fois avec un projet précis et ambitieux. Il s’envole pour Dubaï ouvrir sa propre boîte << Djbouti Goldsmiths >> . Malgré tous ses efforts, la réalité est plus dure que prévue et les résultats ne sont pas à la hauteur de ses ambitions. La concurrence est rude et les attentats du 11 septembre 2001 ont changé le monde. Saïd est contraint de faire marche arrière et revient s’installer en Belgique où il est aussitôt embauché par la maison Christa Reniers.
En 2003, il décide de se relancer à son compte et d’ouvrir sa propre entreprise : « Casting House sprl », dans le Quartier Dansaert, le quartier des jeunes créateurs ! Il mise le tout pour le tout. Cette fois, le pari s’avère gagnant. Il propose ses services à tous les bijoutiers de Bruxelles. Les débuts sont certes difficiles mais Christa Reniers, qui possède 3 magasins, fait fabriquer toute sa production chez Saïd. « Casting House sprl » gagne du terrain jusqu’à devenir l’un des plus importants ateliers de bijouterie de Bruxelles.
« Casting House sprl » propose toute une gamme de services aux professionnels de la bijouterie, de la mode et de l’antiquité. (Visitez le site www.castinghouse.be)
En 2013, le président de la République de Djibouti, en visite à Paris, cite Saïd comme exemple de réussite à suivre, ce qui l’encourage et le motive grandement. Une rencontre est même organisée entre les deux hommes dans la suite du Président en avril 2014.
Saïd Ahmed Ibrahim s’est vu remettre le prix de « Trésor Vivant de l’artisanat 2014 », catégorie francophone, lors de la 19ème édition du Salon International du Patrimoine Culturel qui s’est tenue du 7 au 10 novembre 2014 à Paris, au Carrousel du Louvre.
En 2015, Saïd a confectionné et remis les trophées et les médailles au vainqueur de l’émission télévisée « Jeunes talents » à Djibouti. En octobre, il achète sa première imprimante 3D et une installation de galvonoplastie. Son ambition est de faire sa société casting house sprl, un atelier incontournable qui propose l’ensemble des services nécessaires à la réalisation des bijoux.